Après quelques temps de pause (que certains ont remarqué ;-)), je vous propose un petit retour en arrière car je me rends compte que je n’ai toujours par fini de vous raconter mon séjour au pays des pharaons et que c’est le bon moment pour partir en Égypte !
Pour rappel : j’avais écrit un article sur l’itinéraire et les coûts : ici.
Avant de commencer ce saut dans le passé : je vous souhaite une excellente année 2018 !
C’est parti pour un retour sur ce que j’ai vu à Louxor !
Louxor : Première impressions
Après avoir regardé pendant près d’une heure le fil du Nil se faire un chemin à travers d’immenses bandes de sables, nous arrivons à Louxor. L’aéroport est au milieu du désert. Il fait chaud, beaucoup plus chaud qu’au Caire. Je remarque d’ailleurs que la chaleur rend mes ongles beaucoup plus cassants que d’habitude…
Nous attendons notre taxi commandé auprès de notre hôtel à l’ombre de l’entrée de l’aéroport. Nous montons dans un antique taxi bleu et blanc. Notre hôtel est situé sur la rive ouest, nous devons faire un détour d’une heure au nord de Louxor pour atteindre le seul pont qui traverse le Nil dans la région.
Nous longeons un canal bordé par des petites maisons à moitié détruites mais en partie habitées. Nous apprendrons plus tard que ces logements ont été construits durant la période de flottement de la révolution et ont été déclarés illégaux par le gouvernement actuel. Malgré tout, on voit des enfants jouer devant les maisons et des hommes assis à les regarder en fumant.
On traverse le Nil où on voit des dizaines de bateaux de croisières en stationnement depuis visiblement trop longtemps. C’est impressionnant de voir ces bâtiments flottants laissés quasiment à l’abandon.
De l’autre côté du Nil, l’atmosphère change. C’est clairement plus la campagne. Peu à peu les bâtiments se raréfient pour laisser place à des champs. Alors que je commence à m’habituer au paysage, je les vois ! Ceux qui ont bercé une partie mon adolescence avec les aventures de Papyrus : les colosses de Memnon.
J’ai à peine le temps de m’extasier que nous sommes arrivées. Je ne le savais pas mais notre hôtel était juste à côté dans une sorte d’oasis au bord du désert … Nous nous reposons pendant une heure puis nous partons de suite en exploration !
Louxor Ouest : la rive des morts
C’est sur la rive ouest que vous trouverez tout ce qui concerne l’au-delà de l’Égypte antique. En dehors des tombes « secrètes » (vallée des rois, des reines, des nobles), les rois et reines faisaient construire des temples funéraires en leur honneur pour que l’on se souvienne d’eux du temps de leurs grandeurs. Le soucis, c’est qu’il y en a beaucoup ! Tellement que nous ne avons pas tout vu !
Mais cet endroit n’est pas uniquement composé que de sites archéologiques. Au bord du désert, il y a plusieurs villages certains composés uniquement de boutiques à touristes (vous n’y échapperez pas !) mais d’autres plus agricoles avec des petites fermes entourées de champs.
Les restes du village de Cheikh Abd el-Gournah
A peine sorties, nous voyons l’ancien village de Cheikh Abd el-Gournah maintenant déserté. Il faut dire que le village avait été construit sur des tombes … Il a été donc « demandé » aux habitants de partir s’installer un peu plus loin et le village est maintenant inoccupé et fouillé.
A peine fait-on cent mètres que le désert nous entoure.
Les colosses de Memnon
Comme déjà écrit, une centaine de mètres nous sépare des colosses. Nous y sommes allées plusieurs fois pour les observer de plus près même si pour tout dire ils n’ont rien d’extraordinaire passé deux minutes à regarder ces statues d’une vingtaine de mètres. En effet, ce sont quasiment les seuls indicateurs du temple d’Aménophis III dont ils marquaient l’entrée. Le temple, actuellement fouillé, est quasiment invisible pour nos yeux de néophytes. D’ailleurs les tours-operators l’ont bien compris et ils ne s’arrêtent que quelques minutes pour une ou deux photos avant de repartir.
Bon j’avoue avec le soleil couchant, ça donne une ambiance magique.
Le temple des millions d’années de Ramsès III ou Medinet Habu
C’est le premier temple que nous avons fait à Louxor et celui que nous avons le plus apprécié ! A seulement cinq minutes à pied depuis notre hôtel, on ne pouvait pas mieux tomber.
Le temple a été construit sous les ordres de Ramsès III (-1186 – -1154) et célèbre, pour une partie du bâtiment, les victoires que ce pharaon a eu contre les envahisseurs du nord.
Le temple est bien conservé bien mieux que celui de son prédécesseur le fameux Ramsès II. Il possède un plan simple qui a d’ailleurs servi d’exemple pour la construction d’autres temples.
L’entrée est majestueuse avec son grand pylône quasiment intact. Les bas-reliefs décrivant les victoires du pharaon font la moitié du pylône. On rentre clairement dans la cour des grands !
On passe le pylône où l’on peut apercevoir les peintures encore colorées du plafond. Je m’en étonne avant de m’apercevoir que c’est la même chose dans à peu près tout le temple.
Passé le pylône, on rentre dans une cour bordée de passage aux colonnes en forme de pharaon. En voyant cela, je n’ai pas pu m’empêcher de m’exclamer devant la beauté des lieux car je ne m’attendais pas à voir cela ici. Car contrairement au temple de Karnak, je ne connaissais pas ce temple (bien connu des égyptologues). C’est le soucis actuel avec les voyages : il est difficile d’échapper à des photographies de ce que l’on va voir et on est parfois blasé voire même déçu de voir les monuments ou les paysages en vrai. Alors un peu de belles surprises : ça ne fait pas de mal !
Nous continuons notre visite. Le lieu est presque désert ce qui nous permet d’en profiter pleinement et de faire la visite à notre rythme.
Au fond du temple, on peut voir les restes des colonnes de la troisième cour qui se sont effondrées lors d’un tremblement de terre en -27. Mais la largueur des colonnes nous donne une idée de la grandeur de la salle.
Bref, ce temple fut une belle découverte pour toutes les deux !
La vallée des rois
Il était impensable de rater cet incontournable lors d’une première visite en Égypte !
Notre taxi ainsi que notre guide francophone nous accompagnent. Après l’achat de nos tickets, on découvre une grande maquette nous montrant l’emplacement des tombes dans la vallée et sous celle-ci.
Il n’est pas permis de prendre des photos à l’intérieur de la vallée et dans les tombes. Personnellement, je trouve cela parfaitement normal pour l’intérieur des tombes mais un peu trop strict pour la vallée en elle-même. Mais cela limite surement les abus (et les embouteillages dûs aux selfies devant les tombes …).
Le ticket d’entrée ne donne accès qu’à trois tombes parmi la vingtaine de tombes royales présentes dans la vallée. Toutes les tombes ne sont pas ouvertes en même temps dans un but de conservation et les plus prestigieuses : Toutânkhamon et Séthi Ier font l’objet d’un ticket supplémentaire.
Nous avons choisi de visiter les tombes de Thoutmosis III, de Mérenptah et de Ramsès IV. Arrivés à l’entrée de la première tombe, notre guide nous fait un topo sur l’histoire de la vallée et des tombes mais il ne rentrera pas avec nous dans les tombes.
Chaque tombe s’enfonce abruptement dans la roche de la vallée. Immédiatement une odeur de renfermé nous titille les narines avant que nos yeux ne s’habituent à la pénombre du couloir. Les peintures murales n’ont strictement rien à voir avec ce que nous avions vu dans les mastabas quelques jours avant. Les couleurs sont bien plus vives et les détails foisonnent. Les décors sont tellement riches qu’on ne sait plus vraiment où regarder ! On s’enfonce dans la terre pour arriver à plusieurs salles intermédiaires avant d’arriver à la chambre funéraire. Pour certaines tombes, le sarcophage est encore présent.
La vallée est très balisée mais reste impressionnante.
Parmi les trois que nous avons visité, je pense que c’est celle de Thoutmosis III que j’ai préféré malgré l’ambiance pesante et la chaleur étouffante de l’endroit. Déjà, le fait que la tombe soit située au fond d’une sorte de canyon dont l’accès se fait par une échelle rend la visite un peu plus exotique.
Photo prise furtivement à la sortie de la tombe.
A l’intérieur, les fresques sont inachevées. Cela nous permet de voir concrètement comment les décors muraux étaient peints. Fait visiblement dans l’urgence, les décors ne sont pas aussi fins que dans les autres tombes mais étrangement le trait est efficace et on saisit de suite la scène qui se présente sous nos yeux.
J’avoue que j’ai été un peu « refroidie » par cette visite car je pensais que notre guide allait vraiment nous expliquer l’histoire des tombes, l’histoire des pharaons qui y ont été enterrés et la signification des fresques. Malheureusement, notre visite a été assez basique et assez rapide au final (je pense que sans guide nous serions restées plus longtemps). Je regrette de pas m’être renseignée à fond sur les tombes de la vallée pour être incollable une fois sur place mais cela aurait peut-être aussi gâcher la surprise ….
Deir el Bahari et le temple funéraire d’Hatchepsout
Après la vallée des rois, nous revenons sur nos pas pour visiter le site de Deir el Bahari principalement constitué du temple funéraire d’Hatchepsout, l’une des seules femmes à avoir été pharaon.
Le site Deir el-Bahari est situé vraiment à la limite entre les bandes de terres irriguées par l’eau du Nil et le désert. Le temple funéraire d’Hatchepsout a été construit sur le flanc de la montagne thébaine. De l’autre côté de cette montagne se trouve la vallée des rois où est enterré Hatchepsout. De part son emplacement, il possède la particularité d’avoir des terrasses en escalier pour finir par s’enfoncer dans la roche de la montagne.
Le temple a été restauré par une équipe d’archéologues polonais. Mais il faut savoir que ce temple n’était pas seulement qu’un bâtiment, c’était aussi un jardin créé avec les espèces végétales rapportées de l’expédition de Pount. Cette fameuse expédition est d’ailleurs reproduite en bas-relief sur les murs du temple. Heureusement, Jéromine, incollable sur Hatchepsout, m’a expliqué l’histoire de cette pharaon au caractère fort.
Il faut imaginer devant nous un jardin luxuriant …
Harassées par la chaleur, nous avons quitté le temple pour rejoindre le restaurant de l’hôtel afin de nous sustenter mais surtout de boire nos litres d’eau quotidiens.
Le temple de millions d’années de Ramsès II : Ramesséum.
De l’autre côté de l’hôtel à une dizaine de minutes à pied de l’hôtel se trouve le temple du prédécesseur de Ramsès III : le fameux Ramsès II !
Je dois dire que marcher en plein après-midi au mois de juillet relève de l’exploit et les gardiens du site nous ont regarder un peu bizarrement en nous voyant arriver sans véhicule ! Mais le bon côté des choses : aucun touriste à l’horizon sur ce site pendant toute notre visite !
La route menant au temple funéraire de Ramsès II
La partie restaurée du temple.
Le temple est fortement dégradé mais on sent vraiment la grandeur du lieu. Notamment avec une des statues de Ramsès II gisant au sol, brisée dont la taille devait atteindre les 18 mètres lorsqu’elle était encore en place. C’est d’ailleurs l’une des statues les plus grandes du pays .
Sur la droite, on peut voir la statue effondrée de Ramsès II
Les colonnes en forme de papyrus ont également des tailles imposantes.
Le reste du site est très dégradé et ne possède aucune ombre nous ne nous y attardons pas.
Depuis le temple nous voyons les tombes des nobles.
Voilà pour la rive Ouest, bien sur, il manque quelques sites majeurs à notre visite comme la vallée des reines, la vallée des nobles mais le manque de temps, la chaleur, le coût des visites ainsi que l’absence de panneaux explicatifs (rendant quasiment obligatoire la présence d’un guide) nous ont obligé de réduire nos visites.
Je reviens sur le guide. Personnellement, je ne suis pas habitué à avoir un guide puisque la plupart du temps, c’est moi le guide ;). C’est souvent moi qui prend la carte pour choisir l’itinéraire et qui transmets les informations que je sais ou que je lis dans les guides papier ou sur Internet. J’aime beaucoup cet aspect du voyage. Et comme souvent je voyage à l’économie, je ne vois pas l’intérêt de payer pour quelque chose que je pourrais faire. Malheureusement pour moi, le tourisme en Égypte fonctionne sur la base du tourisme guidé et rien ou presque n’est fait pour les touristes solitaires. Je ne dis pas que c’est mal : bien au contraire car cela fait fonctionner l’économie locale mais pour des personnes comme moi habituées à visiter par ses propres moyens, ça bouscule un peu ;-).
Louxor Est : la rive des vivants
Pour nous rendre de l’autre côté du Nil, il n’y a que deux possibilités : le pont situé tout au nord de Louxor ou bien les bateaux qui traversent le Nil en plein cœur de la ville.
Nous choisissons la facilité en demandant au taxi de l’hôtel de nous emmener jusqu’au temple de Karnak situé au sud de Louxor. Cela fait plus d’une heure de route mais nous permet d’être à peu près fraiches pour la visite d’un des plus grands temples d’Égypte.
Le temple de Karnak
Dédié au dieu Amon-Rê, le temple de Karnak est grand, très grand ! C’est d’ailleurs la plus grande structure religieuse bâtie au monde. Les premières constructions datent d’autour de 4000 avant J.-C. et le complexe religieuse a évolué : construction, destruction, agrandissement, embellissement etc pendant près de 2000 ans.
Avec toutes ces successions de construction, le complexe religieux est difficile à comprendre (et je n’ai pas cherché à le comprendre d’ailleurs). Il y en a partout : des petites chapelles, des obélisques, des cours à colonnades etc. Tous les souverains de cette époque ont voulu y mettre son grain de sable en y faisant construire les plus prestigieux bâtiments !
L’énorme esplanade entre le Nil et le temple donne un avant-gout du gigantisme du lieu !
Cela donne des pylônes gigantesques, bien plus grands que celui de Medinet-Habu ! et de longues allées bordées de statues.
Dans la colonnade de Taharqa, très photogénique, on retrouve ce gigantisme avec des colonnes en forme de papyrus de plus de vingt mètres de haut ! On voit d’ailleurs sur ces colonnes des traces de polychromie.
Un peu plus loin, on retrouve le lac sacré, dont l’origine serait Noun : l’océan des origines ainsi qu’ un scarabée sacré.
En se promenant un peu au hasard, on trouve des chapelles consacrées à différents pharaons dont les bas-reliefs possèdent parfois des restes de couleurs.
Il parait que toucher ce scarabée porte bonheur. Je ne l’ai pas fait par simple esprit de contradiction !
La silhouette d’Hatchepsout martelée dans un vain souhait de damnatio memoriae
J’ai fait le plein de fond d’écran avec tous ces bas-reliefs.
Comme le site est encore fouillé, on se retrouve avec des zones un peu plus encombrées ou du matériels dont on connait pas encore l’emplacement exact.
Balade au bord du Nil
Après cette visite, nous décidons d’aller dans le centre-ville de Louxor en longeant le Nil. En chemin, nous refusons les multiples (pour ne pas dire incessantes) sollicitations pour des taxis, des calèches, des guides, des bateaux ou des souvenirs … Heureusement pour nous, le bord du Nil est relativement calme.
Les célèbres bateaux de croisières laissés à l’abandon faute de touristes.
Le Winter Palace
Après cette balade, nous avons chaud et on en a un peu marre d’être harcelé par les vendeurs ou les conducteurs. Comme on souhaite visiter Louxor à la tombée de la nuit, nous décidons donc de passer quelques temps dans l’hôtel le plus prestigieux d’Egypte : le Winter Palace !
Appelé également le Sofitel Winter Palace Hotel, cette résidence temporaire est un bâtiment datant de l’ancienne colonie britannique. Inauguré en 1907, il a accueilli dans son décor très british et un vieillot entre autres : Howard Carter (archéologue), Albert I (roi de Belgique) ou encore Agatha Christie (écrivaine). Actuellement, il accueille quasiment tous les chefs d’État étrangers de passage à Louxor.
A peine rentrées, c’est comme si nous avions fait un bond dans le temps. Le personnel en redingote est à nos petits soins (alors que nous sommes en sueur et clairement pas habillées pour …) et nous guide jusqu’aux salons où les non résidents peuvent venir déguster un verre (minimum 200 £ égyptiennes). Nous choisissons un salon avec vue sur le jardin et dégustons nos verres de cocktails sans alcool (ils en ont aussi avec de l’alcool) et profitons du wifi ainsi que de la fraicheur plus que bienvenue !
Le salon rien que pour nous !
Toujours impressionnant de se dire que c’est peut être au même endroit qu’Agatha Christie a écrit Mort sur le Nil.
Le temple de Louxor
La sortie du Winter Palace est un peu rude : on passe de 20 degrés à 47 degrés en moins d’une minute. Le bruit de la rue nous assomme un peu après ces quelques heures de tranquillité. En chemin, nous nous faisons littéralement alpaguer toutes les deux minutes. Nous avons même le coup du : « Oh non en fait le temple n’est pas ouvert mais en attendant venez voir le marché aux épices » … que j’ai déjà lu sur des blogs de voyageurs …
Bref, nous arrivons finalement au temple de Louxor. Il est en plein centre-ville et était relié avec le temple de Karnak par une longue allée de Sphinx qui est, maintenant, en partie couverte par la ville. On en aperçoit toutefois un large bout depuis l’entrée du temple.
Comme pour les autres temples, nous avons une entrée majestueuse dont il manque un obélisque (qui est sur la place de la Concorde à Paris …).
La particularité de ce temple est qu’étant en plein milieu de la ville, on peut voir les traces des différents utilisateurs de ce monument au cours du temps : égyptiens de l’Antiquité puis romains, chrétiens et enfin l’époque actuelle avec une mosquée en activité en plein milieu du site. Celle-ci contenant des reliques sacrées, elle est difficilement déplaçable. Mais ce qui est intéressant c’est que grâce à elle, nous pouvons voir la différence de niveau entre aujourd’hui et l’Antiqué : plusieurs mètres !
Traces de fresques romaines
La mosquée qui surplombe le temple.
L’autre particularité, c’est que le temple ferme plus tard que les autres permettant de voir le temple aux rayons du soleil couchant puis illuminé. Et franchement, ça change toute l’atmosphère du lieu !
Photos prises à quelques minutes d’intervalles : on voit bien la différence d’atmosphère !
Pour finir, quelques belles images de bas-reliefs !
Bilan
Finalement, je crois que Karnak a été un petite déception pour moi : trop grand, trop peu d’explications et peut-être trop d’attente face à ce monument. C’est le soucis des endroits trop photographiés et trop touristiques : il n’y a pas vraiment de surprise et trop d’attentes.
Medinet-Habu, petite surprise de ce voyage, restera mon temple préféré sur Louxor. Si vous pouvez : allez-y ! Il vaut vraiment le détour.
De manière générale, on sent bien que Louxor a été touchée de plein fouet par la crise du tourisme que subit l’Égypte en ce moment. Louxor s’est développée uniquement autour de cette économie. Alors forcement quand les touristes se raréfient, les gens se jettent littéralement sur le peu qui reste … Ce qui donne un harcèlement assez pénible si vous ne passez pas par un tour-operator (autre soucis du tourisme en Égypte : il n’est pas du tout adapté pour des touristes solitaires).
Mais parlons de chose positive : n’hésitez pas à y aller ! Bien sur, respectez les mesures de prudence et voyez vigilants! C’est un pays qui offre des richesses assez folles : historiques, architecturales, naturelles avec des habitants adorables.
Mugho's travels 
Définitivement Medinet Habu restera une de mes plus belles surprises de visite en voyage !
J’aimeAimé par 1 personne
Le temple de Ramsès III est superbe ! Je ne me souviens plus si je l’avais visité ou non mais en tout cas cela donne envie. Pour ce qui de l’esprit de contradiction et du scarabée je te reconnais bien là ! ;p
Le winter palace donne bien envie, il y a visiblement une ambiance hors du temps !
Quand au harcèlement des touristes, j’avais vécu ça adolescente et ça m’avait déjà traumatisée et il y a près de dix ans rebelote en Tunisie et ça m’avait toujours mis très mal à l’aise de ne pas être considérée comme un être humain. Sachant que par ailleurs, hors contexte les gens sont en effet très sympathiques.
J’aimeAimé par 1 personne